Kaédi, 05/01/2022
Un atelier de formation a été lancé aujourd’hui, mercredi, dans la ville de Kaédi, pour présenter le contenu de la nouvelle loi sur la société civile qui régit les activités des associations, organismes et réseaux dans le pays.
Cet atelier, organisé par le Commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, vise à familiariser les participants avec les mécanismes techniques d’utilisation de la plateforme numérique récemment créée pour enregistrer les organisations nationales de la société civile et définir leur rôle et leur domaine d’intervention.
Dans un discours prononcé à cette occasion, le wali mouçaid du Gorgol, wali par intérim, M. Mohamed Mahmoud Ould Mohamed El Mokhtar, a affirmé que les impératifs de mise en œuvre de la nouvelle loi sur les associations ont conduit à la création d’une plateforme numérique qui constitue un outil de pilotage de l’action des organisations de la société civile et de suivi de ses travaux, comme énoncé à l’article 12 de la présente loi, qui constitue un nouvel apport dans la mise en œuvre de l’État de droit.
Il a ajouté que cette plateforme remplacera les archives de la société civile détenues par les autorités locales, régionales et centrales compétentes et exige désormais que chaque association fasse l’objet d’une déclaration par l’intermédiaire de cette plateforme, qui accorde une attestation de dépôt délivrée automatiquement.
À son tour, M. Saleh Ould Ahmed Salem, chef de la mission du Commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile dans la wilaya du Gorgol, a expliqué que la nouvelle loi traduit une nouvelle vision conforme aux mécanismes constitutionnels en vigueur en termes de libertés, de droits, d’État de droit et d’action pour la consolidation de la démocratie.
Il a ajouté que cette loi permettra à la société civile de participer à la conception et au suivi des politiques de développement du gouvernement, conformément aux textes législatifs en vigueur.
L’atelier s’est déroulé en présence des hakems des moughataas des chefs d’arrondissements administratifs, des chefs des centres administratifs et des autorités de sécurité de l’État