L’examen du deuxième rapport périodique de la Mauritanie a débuté lundi 1er décembre à Genève (Suisse) devant le Comité des Nations Unies pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille (CMW). Cet examen s’inscrit dans le cadre des obligations internationales de la Mauritanie en vertu de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille et traduit les efforts déployés par la Mauritanie pour renforcer la protection des travailleurs migrants, garantir leurs droits au travail décent, à la protection sociale , à la sécurité de leurs familles, et à lutter contre l’exploitation et la discrimination.
Le Commissaire aux Droits de l’Homme à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile SEM Sid’Ahmed Ould Benane, a souligné dans son allocution d’ouverture que le rapport présente un bilan des efforts déployés par la Mauritanie pour mettre en œuvre la convention internationale, en mettant l’accent sur la protection des droits des travailleurs migrants et de leurs familles, la promotion de l’inclusion sociale, l’accès à l’éducation et aux soins de santé pour les enfants des migrants, la lutte contre la traite des personnes et le trafic de migrants, ainsi que le développement du cadre juridique et institutionnel nécessaire au respect de leurs droits. Il a également indiqué que ces efforts témoignent de l’engagement concret de l’Etat en faveur des droits humains et de sa volonté de coopérer avec la communauté internationale pour une meilleure protection des travailleurs migrants et de leurs familles.

La délégation qui participe à l’examen comprend plusieurs responsables et experts des droits humains et du travail, ainsi que des représentants de la Commission nationale des droits de l’homme et des organisations non gouvernementales, ce qui illustre la volonté de l’État de collaborer de manière constructive avec la Commission et de présenter une image claire des progrès accomplis et des défis à relever.
L’ examen vise à renforcer le dialogue et la coopération internationale, à favoriser l’échange d’expériences sur les meilleures pratiques et à recueillir les recommandations du Comité des Nations Unies pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants sur les moyens de développer des politiques nationales relatives aux travailleurs migrants et à leurs familles.
