Le directeur de l’Instance Nationale de Lutte Contre la Traite des Personnes et le Trafic des Migrants (INLCTPTM) relevant du Commissariat aux Droits de l’Homme à l’Action humanitaire et aux Relations avec la Société Civile (CDHAHRSC), M. Cheikh Tourad Ould Abdel Malek a supervisé mercredi 29 octobre à Kaédi l’ouverture d’un atelier de sensibilisation des organisations de la société civile aux dangers de l’exploitation des enfants, notamment dans les régions de Gorgol, Guidimagha et Brakna, ainsi que sur la nécessité de lutter contre ces pratiques inhumaines et de renforcer la protection des migrants et leurs droits fondamentaux sur le territoire national.
L’atelier organisé en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, dans le cadre des activités de la journée portes ouvertes sur l’INLCTPTM à Kaedi , vise à examiner les problématiques de la traite des enfants et de la mendicité forcée et leur impact négatif sur les droits de l’homme et à discuter des moyens de protéger les migrants et de promouvoir leurs droits fondamentaux.
Le directeur de l’INLCTPTM a souhaité la bienvenue aux participants, salué la qualité du partenariat entre l’INLCTPTM et ses partenaires et a loué le rôle des organisations de la société civile dans la diffusion de messages de sensibilisation relatifs à ces questions vitales .
Pour sa part, Mme Ndoumbi Ba, coordinatrice nationale du projet PROMIS pour la protection des migrants a salué les efforts déployés et la coopération fructueuse entre son organisation et l’INLCTPTM soulignant le rôle important du ministère des Affaires islamiques et de l’Enseignement Originel dans le soutien et la prise en compte de ces problématiques aux niveaux national et international. M. Luigi Limon du Programme traite des personnes et trafic de migrants, a salué les actions menées pour combattre la mendicité forcée, soulignant leur importance pour le renforcement du cadre juridique national de lutte contre ce phénomène et la réponse à celui-ci, en plus de son rôle dans l’amélioration du système de protection des migrants, les plus vulnérables.
L’ouverture de l’atelier s’est déroulée en présence du délégué régional du CDHAHRSC M. Yahya Ould Akjeil, ainsi que de plusieurs représentants d’organisations des droits de l’homme dans les trois wilayas. .
